48 % des salariés ne s’estiment pas rémunérés à leur juste valeur pour le travail qu’ils accomplissent, et plusieurs d’entre eux sont d’avis que leur salaire ne suffit pas face à la cherté de la vie. C’est ce que révèle la National Employee Engagement Survey. Cette toute première étude nationale concernant l’engagement des employés, un sondage effectué en ligne pendant six mois, a été lancée en mars par Business Mauritius et Wills Towers Watson (WTW), avec le soutien du United Nations Development Programme (UNDP) et du Human Resources Development Council (HRDC). Plus de 300 entreprises et un total de 21 603 employés y ont participé.
Les résultats de cette étude ont été dévoilés jeudi au Hennessy Park Hotel à Ebène. Lors de la présentation, l’accent a été mis sur la nécessité d’une récompense qui ne se traduit pas seulement par un salaire en échange de l’exécution d’un travail, mais aussi par l’honnêteté, la confiance, le respect, la responsabilisation et les «incentives». Car selon cette étude, la principale raison qui pousse les employés à quitter leur poste est la perception négative de la récompense.
Selon les résultats, 85 % des salariés se sentent engagés et accorde un sentiment de but à leur travail. Cependant, parmi les principaux défis auxquels font face les employés : ils ne reçoivent pas souvent un feedback constructif et régulier, et ils ont du mal à faire entendre leur voix et à faire prendre en compte leur point de vue dans la prise de décision.
Cette étude a également révélé, entre autres, que les personnes travaillant dans le secteur de l’hébergement et de la restauration semblaient être les plus heureuses. Cela s’explique principalement par la relation naturelle qui semble exister entre le travail centré sur le client et la satisfaction des employés, ainsi que par la capacité de ce secteur à fonctionner sans heurts après les bouleversements liés à la pandémie de Covid-19. En revanche, les femmes travaillant dans le secteur de la finance et de l’assurance sont les plus susceptibles de quitter leur poste. L’étude révèle que quatre femmes sur dix travaillant dans le secteur de la finance et de l’assurance et ayant atteint le milieu de leur carrière ne sont pas déterminées à rester sur le même lieu de travail.
L’étude a également mis en évidence un écart entre l’engagement des hommes et celui des femmes, qui semble être lié à la culture du travail et qui affecte de manière différente les hommes et les femmes.
https://lexpress.mu/node/527648
Author: Krishan Deeljore [email protected]
Krishan Deeljore is the Founder and Managing Director of BI Instruments Ltd, a boutique consulting and advisory firm providing bespoke services to Clients in the Indian Ocean and East Africa region.
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